Mon année 2023 a été rythmée par une envie débordante de courir, courir toujours courir ! J’ai pris énormément de plaisir à participer à plusieurs courses pour lesquelles je voulais vous faire un retour.
Mars-avril : des courses locales et début de la prépa Ultra Marin
Après le marathon de La Rochelle en novembre 2022, j’ai fait une petite pause le temps de me remettre sur pied en raison d’une blessure en fin de marathon. J’ai repris le running vers mi-janvier avec comme objectif premier de venir à bout sans blessure du 34km de l’Ultra Marin en juillet. Fin mars, j’ai débuté une préparation à partir d’un plan marathon proposé par Campus. Je détaille mon expérience de la plateforme juste ICI. Pour me confronter davantage aux terrains irréguliers et changer du bitume, j’ai participé à des courses natures locales : Val’Escapades à Vallet (10km), le sentier des Vignes à Saint-Julien de Concelles (10km), le trail du vignoble nantais (10km) à Vertou et les 20km de Baden.
Mai : le semi-marathon de Royan
Au mois de mai, j’ai poursuivi la préparation avec Campus et j’ai intégré le semi-marathon de Royan dans ma préparation. Malheureusement, c’était un week-end de canicule et courir sur le remblai en plein soleil a été difficile. La plupart des coureurs sont arrivés déshydratés. Malgré tout, courir en bord de mer fut une belle expérience et l’ambiance était au rendez-vous.
Juin : un week-end à Vienne avec Asics
Les 3 et 4 juin 2023, j’ai eu l’opportunité de vivre un week-end unique aux côtés des équipes de la marque de running Asics grâce à un concours remporté sur instagram. Je raconte mon expérience dans cet article.
Focus 34 km Ultra Marin : mon expérience des programmes Campus
Puis, est arrivé le 34km de l’Ultra Marin. Mon objectif était de prendre du plaisir mais également de réaliser la distance en moins de 3h30. Certains diront que l’Ultra Marin est un peu à part comme trail : c’est un sentier qui est relativement plat avec beaucoup de relances. Il n’est donc pas comparable à un trail en montagne. J’ai donc suivi le programme marathon de Campus. Pourquoi un programme marathon et pas un programme trail ? Car le 34 Km de l’Ultra Marin est assez roulant : 173 m de D+. Je savais donc que l’essentiel du travail était d’être endurant avec une capacité à encaisser les relances et non pas savoir grimper du dénivelé. Le programme est très facile à prendre en main puisqu’il suffit de charger sa séance sur sa montre et se laisser guider. Les allures sont basées sur les renseignements donnés et notre ambition (plaisir, mixte, performance). Il est également pédagogue, j’ai pu progresser sur ma pratique du running en comprenant mieux l’intérêt de l’endurance fondamentale, le bon dosage des sorties et ainsi passer à 4 séances par semaine en restant fraiche. Le programme est également varié, on ne s’ennuie pas. J’ai réellement senti une progression physique et mentale en suivant les recommandations de Campus. Ainsi, pour sa capacité à s’adapter à notre profil, pour les échanges et conseils possibles auprès de la Communauté, nul doute que je ferai à nouveau confiance à Campus lors de prochaines préparations.
Le 2 juillet matin, j’ai pris le départ de la course. Celle-ci s’est très bien déroulée avec une vitesse constante autour de 6min/km et une arrivée en 3h18. J’ai adoré le parcours au bord du Golfe du Morbihan et l’entraide entre coureurs. Le parcours emprunte le sentier des douaniers, quelques passages sur du bitume et beaucoup de marches et racines … Il était également essentiel d’être autonome car il n’y avait qu’un seul ravitaillement pour toute la distance. J’ai terminé ce trail sans aucunes douleurs, sans craquage et pleine de confiance pour la suite. J’ambitionne à l’avenir de réaliser le trail de 56km.
Un été sous le signe de la préparation du marathon de Tours
A peine la préparation Ultra Marin terminée, je me suis lancé un nouveau défi : celui de réaliser le marathon de Tours. J’ai donc fait à nouveau confiance à Campus pour m’accompagner. Arrivée au terme de ma préparation qui s’est déroulée à merveille, je n’ai pas pu prendre le départ : en effet, un petit bébé s’est installé 15 jours avant le départ du marathon. Même si dans l’absolu, un départ était possible, mentalement, je ne me voyais pas courir sans avoir peur que les choses se passent mal. Chaque chose en son temps dans la vie, et je suis certaine que d’autres belles courses m’attendent en 2024 ou 2025 !